Sustainable diamond

Les diamants les plus convoités au monde

Beauté et intégrité.


Dernière mise à jour : 20 novembre 2019

 

Tous les trois étés, dans les Territoires-du-Nord-Ouest, au Canada, pendant la brève période où il n’y a pas de neige ni de glace, un groupe d’aînés et de jeunes Autochtones rencontrent des biologistes à un petit camp situé en région éloignée sur les rives du lac de Gras, à environ 200 km du cercle polaire.

Ils viennent pour prélever des échantillons de l’eau du lac, qui est parmi les plus pures au monde, et des poissons qui y vivent. Cette eau et ces poissons ont permis à plusieurs générations d’Autochtones d’assurer leur subsistance et sont essentiels à la  survie des modes de vie traditionnels dans l’un des endroits les plus sauvages et les plus écosensibles au monde. 

Près du camp, à l’écart du lac et non loin d’une digue artificielle, on trouve la mine de diamants Diavik, d’où proviennent certains des diamants les plus gros et les plus précieux au monde. 

Le groupe au camp s’appuie sur des données scientifiques et sur le savoir-faire traditionnel des communautés autochtones des Territoires-du-Nord-Ouest et du Nunavut pour effectuer des dégustations et des inspections visuelles visant à évaluer la santé des poissons et à analyser la qualité de l’eau près de la mine.

« Notre priorité consiste à nous assurer que l’eau, les poissons et les terres sont pris en charge, a indiqué Zachary Sangris, de la Première nation des Dénés Yellowknives, qui a participé au dernier échantillonnage, en 2018, en compagnie de son père, Jonas. 

« Nous avons tous à cœur les terres et le sort des animaux et des poissons, a-t-il poursuivi. Si nous en prenons bien soin, je suis convaincu que mère Nature en fera autant pour nous. » 

Depuis le début de la production à Diavik en 2003, le savoir-faire traditionnel complète le travail de nos scientifiques pour préserver l’environnement nécessaire à la subsistance des communautés locales à proximité de la mine; ce travail vise à garantir non seulement que les environnements sensibles soient protégés, mais également que nos activités profitent aux nombreuses collectivités qui habitent cette région depuis des générations. 

Par exemple, l'accord environnemental novateur de la mine est fondé sur la surveillance communautaire et, pour la première fois au Canada, la représentation majoritaire des Autochtones au sein du Comité consultatif de surveillance environnementale.

Kathy Mai, une biologiste engagée par Rio Tinto, a recueilli des données destinées à l’analyse scientifique lors de l’échantillonnage et, selon elle, les pêcheurs autochtones peuvent offrir de l’information inaccessible aux scientifiques de passage.

« Ils dépendent des populations de poissons qu’ils ont observées depuis des décennies, voire des siècles, a-t-elle expliqué. C’est pourquoi leur savoir est aussi approfondi et probablement beaucoup plus important que les connaissances professionnelles, car il porte sur une période bien plus longue. La clé réside dans la combinaison des deux expertises. »

L’échantillonnage de 2018 a montré que la qualité de l’eau était bonne et que les poissons étaient en santé.

L’intégration du savoir-faire traditionnel, faite d’entrée de jeu à Diavik, est représentative de notre manière de mener nos activités à l’échelle mondiale.

Le Groupe Rio Tinto extrait des diamants depuis plus de 30 ans et, aujourd’hui, il peut se targuer de produire des gemmes hautement convoitées qui font rimer beauté avec intégrité.

Demande d’intégrité

Les diamants revêtent un sens particulier pour bon nombre d’entre nous : ils peuvent symboliser un amour ou un engagement immuable, évoquer des qualités comme la beauté et la force ou récompenser des efforts soutenus. Dans tous les cas, ils sont intemporels.  

Les personnes qui portent des diamants – qui symbolisent ces valeurs qui comptent le plus dans la vie – veulent pouvoir le faire la conscience tranquille. C’est pourquoi on accorde beaucoup plus d’importance à la provenance de ces pierres précieuses depuis quelques années, ce qui a incité de grands détaillants, comme Chow Tai Fook, Tiffany et Helzberg, à révéler plus d’information sur les origines et le parcours jusqu’au marché de leurs diamants.

« Les consommateurs posent beaucoup plus de questions qu’avant sur la provenance des diamants et sur les conditions dans lesquelles ils sont extraits, taillés, polis et mis en marché », a souligné  Vivienne Becker, historienne de la joaillerie et auteure établie à Londres.

Selon Mme Becker, Rio Tinto est un chef de file de l’industrie en matière de durabilité depuis son arrivée dans le secteur en 1983, lors de l’entrée en exploitation de la mine Argyle, dans la région de Kimberley, en Australie-Occidentale.

« Les diamants étant un nouveau produit pour Rio Tinto, poursuit-elle, ils ont su adopter une approche complètement inédite dans l’industrie. Cela a pu s’observer dans leur stratégie de marketing, leurs méthodes d’exploitation minière responsable, leur désir de collaborer avec les propriétaires traditionnels et leur souci des conditions de travail des employés. L’entreprise a également agi en pionnière au chapitre de l’approvisionnement, en assurant la transparence de la chaîne de responsabilité. »

S’inspirer de Diavik 

Chez Rio Tinto, nous sommes fiers que nos méthodes de travail aient établi la norme à suivre dans l’industrie des diamants  au-delà de nos partenariats avec les peuples autochtones. Par exemple, dans les terres ancestrales où se trouve la mine de diamants Argyle, exploitée avec la permission des propriétaires traditionnels, nous menons nos activités de façon à en réduire autant que possible les conséquences. Nous concevons et mettons en œuvre des programmes visant à protéger les milieux fragiles ainsi que les animaux et leurs habitats, en étroite collaboration avec les communautés locales. Le site est d’ailleurs alimenté au moyen d’hydroélectricité propre, produite au moyen des eaux du lac Argyle, à proximité. 

De son côté, Diavik a reçu de nombreuses distinctions pour son parc éolien, qui compense la consommation de carburant diesel; pour la conception de la mine, qui permet la préservation des anciennes voies migratoires des caribous, et pour l’étude sur l’ADN des grizzlis, la plus importante jamais menée dans les Territoires-du-Nord-Ouest

La fermeture de la mine, prévue pour 2025, figurait déjà au plan d’exploitation initial de Diavik. Cela inclut le nettoyage progressif pendant le déroulement des activités minières et, une fois qu’elles seront terminées, le retrait de la digue pour permettre aux eaux du lac de Gras d’inonder la mine. 

« Même si la mine ferme, j’ai bon espoir qu’il y en aura d’autres, a mentionné Nancy Kadlun, aînée de l’Association inuite Kitikmeot, qui a pris part à l’échantillonnage d’eau et de poissons de 2018.

« J’espère que nous pourrons reproduire le même modèle. Il faut s’inspirer de ce qui a été fait à Diavik. »

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