Technologie visant le minerai de fer : une première mondiale mue par l’innovation

« J’ai toujours besoin de défis dans ce que je fais – je déteste l’immobilité.

Toutefois, ces derniers temps, ma vie s’est un peu emballée! Durant la même période, je devais planifier mon mariage, étudier pour ma maîtrise en administration des affaires (MBA), diriger l’équipe des Procédés de Croissance et Innovation à Labrador City et démontrer mes compétences en vue de devenir RioExpert. Heureusement que j’ai l’habitude de composer avec plusieurs niveaux de complexité en même temps; c’est d’ailleurs ce qui m’aide à exceller dans mon travail.

Je dois ma qualification en tant que RioExpert à mon solide bagage : plus de dix ans d’expérience des procédés minéralurgiques, en particulier pour ce qui concerne la valorisation du minerai de fer. Mon expertise englobe l’optimisation des procédés, le leadership opérationnel, la mise au point de technologies novatrices ainsi que les initiatives de croissance stratégique. J’ai à cœur d’être une référence dans mon domaine et de donner l’exemple.

On m’a toujours encouragé à faire preuve de curiosité et de courage dans le cadre de mes fonctions. Ce n’est pas parce qu’on a toujours fait les choses d’une certaine manière qu’il n’y a pas de meilleur moyen de le faire. C’est ce principe que j’applique chez IOC, qui est en activité depuis maintenant 70 ans.

Tirant parti des avancées technologiques, j’ai voulu trouver une façon d’accroître l’efficacité et la production. Nous avons donc analysé en profondeur les procédés actuels afin de régler un problème qui persiste depuis des dizaines d’années dans le domaine de la valorisation du minerai de fer.

J’ai dirigé l’adaptation d’une nouvelle technologie permettant d’améliorer considérablement la valorisation en récupérant plus de particules fines de minerai de fer que le procédé classique de séparation gravimétrique. Nous avons développé et optimisé le schéma et les conditions d’exploitation afin de maximiser la récupération des fines.

L’intégration de cette technologie dans notre processus global d’extraction du minerai de fer a connu un succès sans précédent. Les résultats préliminaires ont montré une hausse marquée de la production, assortie de retombées importantes sur le plan environnemental et économique. Nous sommes en attente d’un brevet pour cette technologie dans six régions à l’échelle mondiale, et nous allons explorer ses applications potentielles dans l’ensemble de l’industrie.

Les occasions sont nombreuses de susciter des changements positifs, de repousser les frontières et de voir ce que nous sommes capables d’accomplir. Cette mentalité a beaucoup contribué à mon épanouissement professionnel et personnel. Travailler chez IOC, c’est bien plus qu’un simple emploi pour moi.

Chaque personne a ce qu’il faut pour innover et est capable de bien plus qu’elle ne le pense. Et nul besoin d’occuper un poste officiel en innovation, en gestion du changement ou en transformation pour avoir un impact.

Quand j’ai commencé ma carrière, je n’aurais jamais imaginé avoir l’occasion d’accroître l’efficacité et la durabilité dans l’industrie. Cependant, en encourageant une culture axée sur la curiosité, la collaboration et la résolution proactive des problèmes, nous pouvons réaliser des progrès remarquables et façonner un avenir plus durable et prospère.

Je compte bien continuer à remettre en question le statu quo et à tirer parti de l’expertise collective dans les établissements mondiaux de Rio Tinto – c’est le meilleur levier à notre disposition pour relever les défis complexes inhérents au secteur minier.

Dans tout emploi, si on veut opérer un réel changement, il faut d’abord se demander s’il n’y aurait pas une meilleure façon de faire, qu’il s’agisse de la commande de fournitures, des relations avec les collègues ou de toute autre tâche. J’encourage tout le monde avec qui je travaille à adopter ce même état d’esprit. Comment pouvons-nous trouver de meilleures façons de faire? »