Ugly Butt the bear

Faites connaissance avec Ugly Butt

Ce n’est pas un ours ordinaire – mais le travail qu’on fait ici ne l’est pas non plus.


Dernière mise à jour : 9 septembre 2019

 

Il est gros, il est brun, il est adorable et il a un arrière-train, disons… peu esthétique. Son nom : Ugly Butt, l’un des ours que nous avons appris à connaître et à aimer à notre mine de diamants Diavik, située à 200 km du cercle arctique, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada.

Ugly Butt et ses congénères qui errent autour de Diavik font partie des sujets de notre étude primée sur les ours grizzlis, la plus vaste jamais réalisée dans la région : une centaine de poteaux gratte-dos conçus spécialement pour le projet sont enduits d’une mixture d’huiles et de sous-produits animaux dégageant une odeur âcre. Attirés par l’odeur, les ours se frottent contre les poteaux, laissant derrière eux des échantillons de poil, et déclenchent des caméras dotées de détecteurs de mouvement.

Sean Sinclair dirige une équipe de spécialistes de l’environnement qui veillent sur les ressources hydriques et foncières ainsi que sur la faune de Diavik : « Nous savons que nous sommes sur leur territoire, dit Sean, et nous voulons nous assurer de laisser un héritage positif – en prenant soin du site et en réduisant autant que possible notre impact sur l’environnement. »

Sean ignore ce qu’est une journée de travail normale au bureau : « Il n’y a pas beaucoup d’emplois où on peut partir à l’aventure et explorer une région super reculée dans la toundra arctique – en motoneige, en bateau et en hélicoptère. »

L’équipe s’occupe notamment de prélever des échantillons d’eau, de sol et d’air, de surveiller la faune – des carcajous jusqu’aux caribous – ainsi que d’effectuer des recherches, comme l’étude sur les grizzlis.

« Nous cherchons à déterminer si l’activité minière a des répercussions sur les ours, indique Sean.
Nous nous appuyons sur des données de base datant d’avant la construction de la mine, et nous étudions la façon dont le nombre de grizzlis a évolué au fil du temps.

Jusqu’à présent, l’équipe a recueilli plus de 10 000 échantillons de poil de grizzlis, dont on analyse l’ADN afin de suivre les ours. Les derniers résultats indiquent que les effectifs de grizzlis ont en réalité augmenté depuis le début de l’étude en 2012, passant de six à huit ours par 1 000 km2. Selon Sean, il s’agit d’une bonne nouvelle, qui montre que la population de grizzlis est stable, voire en croissance, dans la région.

« Cela ne semble peut-être pas beaucoup, mais la densité d’ours est assez importante – plus que ce à quoi on pourrait s’attendre. ».

Sean Sinclair at Diavik
Sean in the field

L’équipe veut ainsi s’assurer que les ours comme Ugly Butt sont heureux et en sécurité. On estime qu’il reste quelque 20 000 grizzlis au Canada, mais l’espèce est considérée comme préoccupante du fait de sa sensibilité à l’activité humaine et aux événements naturels. De plus, en raison du climat nordique très rude, les grizzlis des Territoires du Nord-Ouest ont tendance à avoir moins de petits que dans d’autres régions du Canada et de l’Amérique.

Les renseignements tirés de l’étude sur les ours grizzlis de Diavik servent à planifier les activités de conservation dans la région, ainsi qu’à orienter le propre travail de Diavik en matière de gestion de l’environnement.

Quant à Ugly Butt, au moment d’écrire ces lignes, il profite d’un repos bien mérité, lové confortablement au fond de sa tanière. Nous avons hâte de le retrouver au printemps.

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